Échange avec Maxime, au Kosovo à Bozevce !

Bonjour à toutes et à tous !

Aujourd’hui dans ce premier article à propos du volontariat au SCI, nous allons suivre le parcours de Maxime et essayer de comprendre pourquoi il a choisi de s’engager. Maxime est un jeune très enthousiaste, il est actuellement au Kosovo à Bozevce, dans un lieu assez singulier. Il fait un Corps Européen de Solidarité avec l’ONG GAIA KOSOVO, sur le projet 3Peas. Le Corps européen de solidarité est un programme de l’Union européenne qui vise à donner aux jeunes la possibilité de se porter volontaires ou de travailler dans le cadre de projets organisés dans leur pays ou à l’étranger, le tout financé !

Le premier projet 3PEAS 1.0 a été réalisé en partenariat avec 15 organisations européennes qui travaillent dans les domaines de la jeunesse, de l’éducation à la permaculture et de la construction de la paix. La deuxième édition, 3PEAS 2.0, a officiellement commencé juste avant la pandémie (Covid 19) et le projet en question a donc eu peu de chance de continuer à explorer et à apprendre comment utiliser la pensée permaculturelle dans la construction de la paix et les projets sociaux en général.

GAIA SCI Kosovo, c’est la branche officielle du Service Civil International au Kosovo. L’association participe, avec différents partenaires locaux, à la mise en œuvre de divers ateliers sur le volontariat, le changement climatique. La mission de Gaia est d’œuvrer pour la paix et pour la justice sociale et environnementale à travers la promotion de mode de vie alternatifs et de culture régénératrice.

Le parcours scolaire de Maxime est assez atypique et courageux ! Il a commencé par faire une licence d’économie et ensuite il a fait un service civique à Gaia Kosovo en permaculture et écoconstruction. Son service civique a été un vrai puit d’inspiration et de réflexion car il a ensuite enchaîné sur master en écoconstruction. Après ce Master, il voulait retourner sur les expériences qu’il avait vécues, et surtout il voulait continuer à faire vivre le projet à Bozevce.

« Chaque jour est différent et nous fait sortir de notre zone de confort (à notre plus grand bonheur).»

Echange épistolaire avec Maxime

A Bozevce, deux activités majeures : la permaculture et la construction. Le but est de construire une structure pour accueillir des groupes, et organiser des événements en rapport avec le développement durable. Ils organisent déjà des cours de permaculture ou des initiations.

« Depuis bientôt deux mois, nous travaillons sur la rénovation du premier étage de la maison que nous appelons « Red house », nous avons dans un premier temps isolé le toit avec de la paille, ensuite on a fait un sol en OSB et en argile (qui est ensuite vernis avec de l’huile de lin). L’objectif ici est de créer un espace qui nous permettra dans le futur d’accueillir des groupes lors d’événements (Chantier participatifs, atelier pédagogiques etc) sur des sujets divers comme le réchauffement climatique, la permaculture, les construction écologiques, l’agriculture régénérative »

Echange épistolaire avec Maxime

« L’hiver est vraiment froid ici, je pense pas que j’ai déjà eu aussi froid tout comme je ne pense pas que j’ai autant savouré un thé chaud avant de dormir. »

Le confort sur place n’est pas la priorité ce qui fait vraiment la différence pour Maxime c’est le challenge de ce projet, le but de cette mission est totalement en adéquation avec ses valeurs et c’est ce qu’il recherchait. Il voulait découvrir le monde, faire quelque chose qui a du sens. De fait, il pense que ce type de projet n’est pas viable dans une entreprise. A Bozevce, il est question d’entraide, de compréhension de l’environnement et surtout de partage. Il est en contact permanant avec des gens, ses voisins, et les volontaires. L’ambiance est très chaleureuse et le village lui plait beaucoup.

Nous attendons d’autres témoignages de volontaires, pour vous partager toujours plus nos valeurs et notre engouement pour la rencontre interculturelle et la mobilité internationale !

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